ARTISTES

Il y a 48 ans, le 16 octobre 1976, Stevie Wonder sort un album monumental qui restera son œuvre majeure: "Songs in The Key Of Life".

D'emblée le double album devient N°1 aux USA et il le restera pendant treize semaines consécutives. C'est finalement le "Hôtel California" des Eagles qui réussira à le détrôner.

Proposant une très large palette de styles musicaux, mêlant soul, jazz, funk, R&B et pop, rythmes africains et musique classique, l'album est considéré, à juste titre, comme l'un des plus influents de l'Histoire de la musique populaire.

Au fil des 21 titres de l'album, Stevie Wonder aborde de nombreux thèmes. L'amour avec la splendide "Isn't She Lovely" dans laquelle on entend les babillages de sa fille très récemment née, la politique et les luttes pour les droits civiques avec la longue (plus de 8 mn) "Black Man" dans laquelle on suit un discours au sein d'un meeting des Black Panthers, la misère et l'exclusion dans la très belle "Village Ghetto Land", ou encore une critique de la situation sociale aux USA dans "Pastime Paradise". 

Pratiquement tous les titres de ce disque monumental sont devenus des grands classiques qui ont inspirés de très nombreux artistes. Nombreuses sont les chansons de l'album à avoir été reprises, samplées, remixées.

Avec à ce jour plus de 10 millions d'exemplaires vendus, il demeure le plus grand succès (très mérité selon nous) de Stevie Wonder et, sur Radiophare, nous prenons toujours un grand plaisir à le diffuser.

Il y a 47 ans, le 14 octobre 1977, David Bowie sort son douzième album intitulé "Heroes". Un des disques les plus emblématiques de sa carrière et qui fait partie de la fameuse "trilogie berlinoise", qui comprend également "Low" et "Lodger". Un album très influencé par les avant-gardes européennes, notamment le krautrock, et les expérimentations électroniques de Brian Eno, son collaborateur clé dans la réalisation du disque. 

En 1976, Bowie est installé à Berlin, une ville divisée par le Mur, et un épicentre culturel effervescent. En collaboration avec le producteur Tony Visconti et le musicien Brian Eno, Bowie trouve dans cette ville un cadre idéal pour réinventer sa musique. "Heroes" est enregistré dans les studios Hansa, situés à quelques centaines de mètres du Mur. 

C'est un album majeur de la discographie de l'artiste et, plus généralement, de la musique des années 70.

"Heroes" est un voyage sonore à travers un Berlin en pleine mutation, à une époque de tensions politiques extrêmes. C'est aussi une déclaration artistique sur la résilience de l'humanité face aux obstacles. 

En combinant rock, électronique et expérimentation sonore, Bowie a livré un album qui continue d’influencer et d’inspirer de très nombreux artistes.

"I will be king
And you, you will be queen
Though nothing will drive them away
We can be Heroes, just for one day
We can be us, just for one day"

Non content de coller des bébêtes partout sur leurs albums, nos artistes préférés aiment également se faire tirer le portrait avec leurs animaux de compagnie.

5 exemples pour ce vendredi avec:

- Paul McCartney pour son album "Paul Is Live" en 1993,
- Johnny Cash pour son "American Recordings" en 1994,
- Cat Stevens pour son 45T "I Love My Dog" en 1967,
- Kate Bush pour son "Hounds Of Love" en 1985,
- Snoop Dogg pour son "Da Game Is To Be Sold, Not To Be Told" en 1998. 

Encore une belle série où la gente animalière est mise en avant avec:

- Une pochette collector pour le groupe Pop Rock des frères Matthew et Gunnar Nelson, tout aussi blonds que les modèles en 1995,
- L'australien Rick Springfield pour 2 albums en 1981 et 1982,
- Une très beau cliché du photographe britannique Andrew MacPherson pour l'album de Van Morisson,
- Et enfin les Beastie Boys en 1994.

Comme décrit dans de précédents Posts, le mouvement de la Blaxploitation a produit nombre de films et d'albums. 

On peut clairement affirmer qu'à l'époque certains graphistes se sont vraiment lâchés !

Un exemple aujourd'hui avec l'affiche du et la pochette de l'album du film Blacula, Le vampire noir... réalisé par William Crain en 1972

Un film totalement kitsch !

La pochette de la bande originale est également assez croquignolesque. Un album composé par Gene Page, pianiste et producteur qui, durant sa carrière, a collaboré avec quantité d'artistes comme Barry White, Barbra Streisand, Lionel Ritchie, Marvin Gaye, The Supremes, Martha and the Vandellas, Cher, Dionne Warwick et beaucoup d'autres...

Encore et toujours des bébêtes sur les pochettes de nos albums préférés.

C'est parti pour une quatrième fournée avec: 

- Une jolie illustration pour l'album de One Eskimo, le groupe britannique d'Indie Rock,
- Des bébêtes poilues pour M83, le groupe français d'Electro...,
- Des ours polaires pour Snow Patrol en 1998,
- Un panda trompettiste pour Télépopmusik, un autre très bon groupe français d'Electro,
- Encore un ours blanc pour un autre groupe français Slow Motion Replay,
- Et enfin de beaux poissons tropicaux pour le Best of de Stevie Wonder.

Le succès phénoménal en salle des premiers films blaxploitation ("Sweet Sweetback" a coûté $150'000 et en a rapporté 15 millions) a poussé nombre de producteurs à se lancer sur ce marché très lucratif.
Quantité de films ont vu le jour, pas toujours très bons et pas toujours de très bon goût. 

Les sujets furent étonnement variés. Outre les films d'action et de détective, les réalisateurs ont commis:
- Des films d'espionnage comme "Cleopatra Jones" en 1973,
- Des films de vampires comme "Blacula" en 1972,
- Des films d'Arts martiaux à la pelle comme "Black Belt Jones" en 1974 ou "Black Samurai" en 1977,
- Des comédies musicales comme "Darktown Strutters" en 1975 (film culte selon Quentin Tarantino),
- Des films d'horreur comme "Blackenstein" en 1973 ou "Dr. Black, Mr. Hyde" en 1976,
- Des films de mafieux comme "The Black Godfather" en 1974,
- Des films de vengeance comme "Foxy Brown" en 1974 avec l'actrice Pam Grear que l'on retrouvera dans le bon "Jackie Brown" de Tarantino,
- Et Last but not Least, également des films de guerre comme "The Black Gestapo" en 1975. 

Bref, tous les styles, tous les genres sont passés à la moulinette de la Blaxploitation. 

Côté bandes son, contrairement aux films, nombre d'entre elles étaient très bonnes avec des musiciens de grande qualité comme: 

- Marvin Gaye pour la bande son du film "Trouble Man" en 1972,
- Bobby Womack & J.J. Johnson pour le film "Across 110th Street" (chanson également reprise par Tarantino pour son Jackie Brown"),
- James Brown pour le film "Slaughter’s Big Rip-Off" en 1973,
- Roy Ayers pour le film "Coffy" également en 1973. 

Les exemples ne manquent pas et si vous aimez le Funk et la Soul, creusez la question !

Connaissez vous la Blaxploitation ?

C’est un mouvement cinématographique qui a émergé aux États-Unis dans les années 1970, dans un contexte de luttes pour les droits civiques et d'émancipation culturelle, se caractérisant par la production de films par des Afro-Américains pour un public majoritairement Afro-Américain, avec des acteurs Afro-Américains et incluant tous les codes de la Culture Afro-Américaine de l’époque.

Ces films partagent les mêmes caractéristiques :

- Les films blaxploitation ont des héros noirs, des détectives ou des anti-héros luttant contre l’oppression et les injustices sociales.

- Les films blaxploitation abordent les thèmes du racisme, de la pauvreté, de la violence urbaine, dans le cadre de la culture afro-américaine.

- Les films blaxploitation ont une esthétique visuelle très distinctive avec des styles de montage (incrustations d’images dans l’image, cadrages serrés, zoom) et de mise en scène qui reflétaient la culture urbaine de l'époque.

- Enfin et surtout, dans les films blaxploitation les bandes son jouent un rôle majeur mêlant Funk, Soul et Jazz, qui ont contribué à leur popularité via la commercialisation des disques avec des pochettes reprenant tous les codes de la blaxploitation.

Pour aujourd’hui 3 grands classiques Blaxploitation : 

"Sweet Sweetback" de 1971, par Melvin Van Peebles, ce film est souvent considéré comme le premier film blaxploitation, mettant en avant un protagoniste noir qui échappe à la police sur une bande son écrite par un groupe quasi inconnu à l’époque : Earth, Wind and Fire.

"Shaft", film de 1971, avec le super détective privé John Shaft, interprété par Richard Roundtree, avec la (géniale) bande son de Isaac Hayes.

"Super Fly", film de 1972, l’histoire d’un dealer qui cherche à se ranger, sur une bande son de Curtis Mayfield, aujourd’hui un classique.

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais.

Aujourd'hui, une fois encore, les superbes clichés en noir & blanc du photographe français Jean-Pierre Leloir (1931-2010) déjà évoqué dans un Post.

Avec le "Duke", très tranquille en studio entre 2 prises, Bud Powell devant un joli bistrot parisien, John Coltrane et son Sax, un Ahmad Jamal en plein concert et enfin Miles Davis.

Retrouvez ces grands musiciens dans les heures Jazz de Radiophare, la Web Radio, les Lundi et Jeudi de 22h à Minuit et le Dimanche de 10h à Midi

C'est fou comme le monde animal inspire les musiciens pour la création des pochettes de leurs albums. Pour s'en convaincre, si nécessaire, une troisième fournée avec :

- Un très beau Nautile pour Asaf Avidan & The Mojos en 2008,
- Le roi de la jungle pour Boris Pilleri,
- Des prédateurs pour Interpol,
- Encore un papillon pour Villagers, un album sortit récemment,
- Un chat et des rats pour Mark Lanegan,
- Un hérisson sur l'album "Don't Get Too Close" sortit en 2023 de Skrillex, Chanteur, Producteur et DJ.

Il y a 58 ans, le 20 juin 1966, les Beatles sortent aux Etats-Unis l'album "Yesterday and Today", une sorte de compilation reprenant des chansons parues sur les albums "Revolver", "Help" et "Rubber Soul". Un disque voulut par Capitol, le distributeur du groupe pour les USA.

Brian Epstein, leur manager, adresse à Capitol quelques photos, très classiques, qui pourront servir à réaliser la pochette. Mais John Lennon fait un autre choix. Il souhaite que soit utilisé des clichés d'une autre séance, faite avec l'un des 2 photographes attitrés du groupe, Robert Whitaker.

Celui-ci, inspiré par une œuvre de l'artiste surréaliste Hans Bellmer, fait prendre la pose aux 4 Beatles avec des blouses de boucher, des morceaux de viande et des poupées décapitées.

Capitol s'exécute, fait produire 750'000 albums et distribue un premier lot de 65'000 exemplaires aux disquaires et.... le scandale éclate.

Capitol se voit contraint de remplacer la pochette. Les disques sont renvoyés à l'usine, une nouvelle pochette est imprimée et collée sur l'objet du courroux des clients.

Un scandale qui coutera quand même l'équivalent de 2 millions de $ actuels à Capitol, mais heureusement l'album se vendra ensuite très bien.

Restent quelques exemplaires de la 1ère version en circulation, achetés avant le retrait avec la pochette originale et connue désormais sous le nom de "Butcher Cover", et qui sont aujourd'hui des pièces de collection qui se monnayent très chères. 

Un exemplaire s'est vendu $75'000 en 2015. 

Comme promis vu le succès du premier Post sur ce sujet, voici, sans plus attendre, une deuxième fournée avec :

- Mike Oldfield en 1979,
- Le groupe Blackfoot en 1981,
- Depeche Mode en 1982,
- Le groupe de Shoegaze Ride, en 1991,
- Prodigy en 1997,
- Le très bon album du groupe Kosheen "Resist" en 2001,
- et pour finir Nick Cave et son groupe Grinderman en 2010 

Encore merci à Hélène Seyfritz pour cette bonne idée de sujet.

En 2017, la Royal Mail, la Poste britannique récidive une fois encore son opération de 2010 et 2016 en célébrant cette fois les 50 ans de carrière de David Bowie. 

Une nouvelle belle série, cette fois de 10 timbres, reprenant 4 photos de concerts et les visuels de 6 pochettes d'album qui plairont aux rockers philatélistes. 

Un créateur inspiré #12

Studio Central Station Design #2 

Le studio graphique de Manchester déjà évoqué lundi ce studio est à l'origine de très nombreuses pochettes sur la scène bouillonnante des années 90 à Manchester. La renommée du studio est rapidement devenue internationale lui permettant de créer des pochettes pour des groupes de tous les horizons. 

Encore quelques beaux exemples, hautement graphiques et colorés qui font la part belle aux collages et montages variés avec aujourd'hui: 

- Le groupe James et l'album "Come Home", 

- Northside, groupe de Indie Rock, 

- Prong, groupe US de Trash Metal, 

- Gillan , groupe anglais de Hard Rock, 

- Black Grape, le projet parallèle de Shaun Ryder, le leader des Happy Mondays, 

- et enfin pour la soif, encore une des Happy Mondays...

Pochettes à bébêtes #1

Hier, j'ai reçu d'Hélène Seyfritz la pochette de l'album des Pink Floyd "Atom Heart Mother" (celle avec la vache) me suggérant un sujet sur les pochettes d'albums avec des animaux. Une très très bonne idée, merci beaucoup à elle.

Sans parler de celles avec des minous mignons et des gentils chiens, qui pullulent, il y a un vaste choix de belles pochettes animalières. Sans plus attendre, en voici une première fournée avec :

- Captain Beefheart & His Magic Band en 69,
- Syd Barrett en 70,
- Les Beach Boys en 66,
- Santana en 69,
- Camel (le groupe de Rock progressif pas la marque de clopes) en 74,
- Osibisa en 71 avec son éléphant volant du au talentueux Roger Dean.

Un créateur inspiré #11

Lundi, le jour parfait pour parler des belles pochettes du groupe Happy Mondays et du studio Central Station Design qui les a créées.

 Evoquer ce groupe originaire de Manchester c’est aussi parler du mouvement Madchester qu’ils ont incarnés, et de leur label, l’iconique Factory Records. 

C’est beaucoup pour un Post, alors pour aujourd’hui concentrons sur les pochettes et nous parlerons du mouvement Madchester un autre jour. 

Au cœur de la scène musicale britannique des années 1980 et 1990, le studio de design graphique Central Station Design a joué un rôle crucial dans la création de l'identité visuelle de nombreux groupes.  

Fondé au début des années 1980 à Manchester par trois amis d'enfance : les frères Matt et Pat Carroll, ainsi que Karen Jackson. Le trio s’est vite intéressé à la scène musicale locale et à un Label particulièrement dynamique, Factory Records. Les visuels de Central Station Design sont très innovants pour l’époque, avec un mélange de collages, de polices de caractères non conventionnelles, et des aplats de couleurs très vives. 

C’est la collaboration avec les Happy Mondays à partir de 1988 qui attire l’attention sur l’équipe de designers. La pochette de l’album "Bummed" (1988), a immédiatement attiré l'attention avec son esthétique provoc. bien en phase avec l’esprit chaotique et psychédélique du groupe et de leur musique. La pochette de l’album suivant "Pills 'n' Thrills and Bellyaches" (1990) qui a consacré le trio.  Cette pochette est devenue emblématique du mouvement Madchester, avec son collage de couleurs acidulées et d’images découpées, évoquant les excès et l'euphorie de la scène rave. 

Cette esthétique, à la fois désordonnée et soignée, est devenue synonyme du son et de l’esprit des Happy Mondays. Central Station Design demeure aujourd’hui encore une référence incontournable.

Un créateur inspiré #10

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais. 

Aujourd'hui, une fois n’est pas coutume, de superbes clichés, en noir & blanc, qui plus est d’un photographe français. 

Avec un Miles Davies, manifestement sous le charme de Juliette Greco, une Nina Simone qui fait trempette entre deux concerts, Sarah Vaughan accompagné de Quincy Jones très relax, Billie Holiday songeuse et enfin, Thelonious Monk chicissime dans la rue. 

Quel est leur point commun ? 

Le photographe bien sûr, un français devenu durant les années 50 et 60 incontournable dans l’univers musical, Jean-Pierre Leloir (1931-2010). Parmi ses sujets les plus célèbres figurent des légendes du jazz comme John Coltrane, Duke Ellington, et Louis Armstrong. Il a également immortalisé des figures emblématiques de la chanson française telles que Édith Piaf, Jacques Brel, Georges Brassens, Serge Gainsbourg ou Johnny Hallyday. 

Le style de Leloir se distingue par une approche intimiste et respectueuse, capturant les artistes dans des moments de vulnérabilité, de créativité ou de simple humanité. 

Ses photographies sont souvent en noir et blanc, un choix esthétique qui ajoute une dimension intemporelle à son travail. 

Après sa mort, Jean-Pierre Leloir a laissé un héritage visuel considérable. Ses photographies sont régulièrement exposées et font l'objet de nombreuses rééditions. Il reste une figure incontournable de la photographie musicale, et son travail reste une référence pour les photographes. 

Un créateur inspiré #9

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais. 

Aujourd'hui, un univers graphique dominé par les rouges et les noirs, avec le Best Of de Billy Idol en 2017, l'album de Hip-Hop de DJ Z-Trip en 2005, l'album "Monkey Business" de The Black Eyed Peas également en 2005, la compil du groupe Led Zeppelin en 2007, le groupe de rock Afternoons en 2014 (qui n'est pas sans rappelé une œuvre du Constructiviste russe Alexander Rodtchenko dans les années 20), pour le groupe et enfin, pour le groupe de Hard Rock Anthrax en 2017. 

Quel est leur point commun ? 

Le créateur des pochettes, le street artiste, sérigraphiste, muraliste et illustrateur américain Shepard Fairey, né en 1970 à Charleston (Caroline du Sud). De nouveau sous les projecteurs avec sa toute récente affiche pour la candidate démocrate à la Présidence américaine, Kamala Harris, c'est le moment idéal pour rendre hommage à cet artiste contemporain très fécond et qui a déjà à son actif de nombreuses pochettes d'albums.

Décidément, le monde Pop / Rock aime les Maîtres flamands. 

Aujourd'hui encore 5 exemples accompagnés de leurs modèles: 

- Les Garçons Bouchers en 1988 avec "Le Bœuf écorché" de Rembrandt (1655), 

- La compil des Black Sabbath en 1977 avec "Le Triomphe de la Mort" par Brueghel l'Ancien en 1562, 

- Les albums "Babel" de Klaus Schulze & Andreas Grosser en 1987 et de D*Note en 1993 avec la série de tableaux sur la Tour de Babel de Brueghel vers 1563, 

- Le groupe Game et son album éponyme en 1969 avec "Les Jeux d’enfants" de Brueghel l'Ancien en 1560.

En citant à la suite, comme çà, le groupe Dead Can Dance et la Peinture flamande, cela semble un peu incongru et difficile de discerner un point commun. Et pourtant... il est manifeste que les grands maîtres flamands ont leur place dans la Pop Culture.

Aujourd'hui 5 exemples accompagnés de leurs modèles: - Les australiens de Dead Can Dance en 1990 avec "Le Jardin des délices" de Jérôme Bosch (ca 1490). Le détail se trouve sur le panneau central, en bas à gauche, intitulé "L'Humanité avant le déluge", Deep Purple en 1969 avec la même œuvre de Jérôme Bosch (ca 1490). Le détail se trouve sur le panneau de droite, en bas, intitulé "L'Enfer", Fleet foxes en 2008 avec "Les Proverbes flamands" de Brueghel l'Ancien (1559), William Doyle en 2021 avec "Un pélican et d'autres oiseaux dans une mare" du peintre animalier Melchior d'Hondecoeter (1680), Ou encore John Wesley Harding avec "Adam et Eve" de Cornelis van Haarlem (1592).

Il y a 46 ans, le 14 août 1978, sort en 45T la chanson "Can't Stand Losing You", le deuxième extrait du premier album de The Police "Outlandos d'amour". Chanson écrite et chantée par Sting le bassiste du groupe, et évoquant le suicide.

La pochette où l'on voit un homme (il s'agirait de Stewart Copeland, le batteur) entrain de se pendre, les pieds sur un glaçon géant, fit l'objet d'une certaine polémique en Grande-Bretagne.

La BBC refusa de diffuser le titre sur ses ondes jugeant la pochette "Shocking". La chanson ressortira l'année suivante, avec une pochette plus "politiquement correcte".

Le travail des grands maîtres revisité par la Pop Culture #2

Intéressant de constater à quel point les musiciens de la Pop Culture se sont tournés vers les grands maîtres de la Peinture pour la réalisation des pochettes de leurs albums avec parfois, reconnaissons-le, un résultat assez médiocre comparé à l'original.

Aujourd'hui 4 exemples accompagnés de leurs modèles, Rod Stewart en 1976 avec Auguste Renoir (1876), Joni Mitchell en 1994 avec Vincent van Gogh (1889),  Chris Rea en 2004 avec Edward Hopper (1942) et enfin Coldplay en 2008 avec Eugène Delacroix (1830).

Un créateur inspiré #8

Tout un art la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais.

 Aujourd'hui, les groupes Yes, Uria Heep, Osibisa, Gentle Giant, The Gun et Asia. 

Quel est le point commun de ces albums ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, l'illustrateur, dessinateur, game designer, et architecte britannique Roger Dean, né en 1944 à Ashford dans le Kent. De père militaire, son enfance se passe à Chypre puis à Hong Kong. De retour en Grande Bretagne à l'âge de 15 ans, il étudie à la Canterbury School of Art puis au Royal College of Art. 

Il commence à travailler sur des pochettes d'album en 1969 pour le groupe Gun puis dans les années 70 démarre une très longue collaboration avec les groupes Yes, Uria Heep et Asia pour qui il signera de nombreuses pochettes aux univers si reconnaissables. En 2023, à près de 80 ans, il n'a rien perdu de son talent et signe la pochette de l'album "Mirror to the Sky" de Yes, sa 38ème pour le groupe ! Son talent s'exerce également dans la création des univers graphiques de nombreux jeux videos dans les années 80 et 90 ainsi que dans le design de logos, notamment le premier logo du label Virgin. Un immense artiste au talent indéniable ! 

Un créateur inspiré #7

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais. 

Aujourd'hui, des univers hautement graphiques et colorés avec l'album des Beatles "Magical Mystery Tour" en 1967, le Jefferson Airplane "Crown Of Creation" et le "Vincebus Eruptum" totalement psychédélique pour le groupe Blue Cheer en 1968, pour l'album "Black Pearl" de Jimmy McGriff en 1971, pour le groupe Kiss et son album "Hotter Than Hell" en 1974 ou encore l'affiche pour le concert du groupe Cream au Royal Albert Hall en 2005. 

Quel est leur point commun ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, le graphiste et illustrateur américain, John Van Hamersveld, né à Baltimore (Maryland) en 1941. Dès les années 60, il réalise un grand nombre de pochettes, d'affiches et d'illustrations pour de nombreux acteurs du mouvement psychédélique et continuera dans les décennies suivantes à produire avec talent. On dénombre à ce jour plus de 300 pochettes (Rolling Stones, Blondie, Bob Dylan, Steve Miller Band, Van Morrisson...), de nombreuses fresques murales aux Etats-Unis, quelques logos d'entreprise et quantité d'illustrations pour des magazines comme Esquire, Rolling Stone ou Billboard. 

Timbrés #1

En 2010, la Royal Mail, la Poste britannique a décidé d'honorer 10 albums iconiques parus entre 1969 et 2002.

Peut être pas les meilleurs albums, mais assurément de très belles pochettes qui raviront les rockers philatélistes...et les amateurs de curiosités car voir le profil de la Reine imprimé sur la pochette des Clash est une gageure dont seuls nos voisins britanniques sont capables...

Un air de famille #13

"A Hard Day’s Night", le 3ème album des Beatles, vient de souffler ses 60 bougies. Une excellente occasion de fêter ce bel album écrit par Lennon et McCartney dans la frénésie de la Beatlemania en mettant en parallèle cette pochette si reconnaissable avec celle de l'album "Marvelous: The Best of The Damned" du groupe The Damned. Un groupe iconique de la fin des années 70 né dans le mouvement Punk, puis se rapprochant de la New Wave, et considéré comme source d'inspiration majeur pour le mouvement Gothique apparu ultérieurement.

Nous aimons tout particulièrement l'album "Music for Pleasure" de 1977 produit par Nick Mason (Pink Floyd), enregistré dans son propre studio, et qui offre une sonorité très actuelle encore aujourd'hui 47 ans après sa sortie.

Ps. Impossible de parler de The Damned, sans évoquer le guitariste Captain Sensible, qui quittera le groupe au début des années 80 pour entamer une carrière solo et à qui l'on doit la chanson "Wot".

Un air de famille #12

Dans l'exemple du jour, la pochette de l'album "Rio", sorti en 1982, du groupe de new wave Duran Duran, originaire de Birmingham (UK) reprise et parodiée pour la compilation "Gag Me With A Spoon (Don't Records Celebrates The Nineteen Eighties)" en 1995 qui elle, n'a pas laissé un souvenir très mémorable.

Souvent moqués et parodiés, les "Randu Randu" dénommés ainsi par les plus moqueurs, ont néanmoins indéniablement marqués la première moitié des années 80 avec de nombreux tubes comme "Planet Earth", et une quantité de disques vendus très respectable, à savoir plus de 80 millions d'albums....

Après leur séparation, un des fondateurs du groupe, le clavier Nick Rhodes, devenu producteur a réalisé l'album des Dandy Warhols "Welcome to the Monkey House".

Là encore un évident air de famille entre le clip de la chanson de Duran Duran "Planet Earth" en 1981 et celle des Dandy's “You Were the Last High” en 2003.

Un air de famille #11

Sur Radiophare, nous avons (entre autre) un faible pour le Rock Psychédélique. Ces deux très belles pochettes présentant assurément un air de famille nous donnent l'occasion d'en parler.

Le groupe texan The 13th Floor Elevators, actif de 1965 à 1969 est probablement le premier à avoir qualifié leur musique de "psychédélique" et assumant un recours immodéré au LSD dans leur processus créatif. L'album "The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators" paru fin 1966 a ouvert la voix à un style musical encore puissant aujourd'hui et la pochette à un esthétisme que de très nombreux artistes s'approprieront dans les années suivantes. 

Nombre d'artistes ont été inspirés par leur musique dans les décennies suivantes. On peut citer en autre, The Jesus and Mary Chain, ZZ Top, Primal Scream, Madrugada, Echo and the Bunnymen ou encore le groupe R.E.M.

Un air de famille #10

Les Parodies (suite)

La pochette de l'album des Beatles "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" de 1967 a donné naissance à de très nombreuses parodies. 

L'intérêt pour la première fournée publiée précédemment m'incite à vous en proposer une seconde que voici...

Cette série offre l'opportunité d'évoquer la créativité de ces parodies, toutes basées sur la technique artistique dite de l'accumulation, qui permet par le rassemblement d'objets de même nature de former une œuvre d'art. Technique souvent employée par les artistes du mouvement des Nouveaux Réalistes, comme le français Arman (1928 - 2005).

Un air de famille #9

Dans l'exemple du jour, la pochette de la BO du documentaire "The Kids Are Alright" sur le groupe britannique de Rock The Who a fait le bonheur du groupe de Folk Rock originaire de Vancouver (Colombie britannique), The Clumsy Lovers pour leur album "Under The Covers With The Clumsy Lovers" en 2002. 

Si vous souhaitez découvrir (ou redécouvrir) la magie des Who en concert, le documentaire "The Kids Are Alright" est fait pour vous. Sorti en 79, il revient sur leurs plus belles prestations sur scène, notamment durant le festival de Woodstock (NY) en 1969. 

Un must pour tous les amateurs de rock péchu et de prestations scéniques débridées. 

Un air de famille #8

Dans l'exemple du jour, des pochettes de 45T, (NDLR.... quand cela existait encore et qu'ils faisaient le bonheur des jeunes trop désargentés pour s'offrir l'album entier), il semble évident que Genesis a voulu rendre hommage aux Beatles. Photo N&B, maquette et textes similaires, pose du groupe en haut d'un mur, tout est là.

La chanson Twist and Shout, est un standard du rhythm and blues, enregistrée en 1961 par le groupe The Top Notes puis en 1962 par les Isley Brothers et reprise par les Beatles en 1963. 

Une version concert de la chanson au Prince of Wales Theatre en 1963 est restée célèbre. Devant la famille royale qui assiste au concert, John Lennon lance la chanson par cette phrase « On the next number, would those in the cheaper seats clap your hands? All the rest of you, if you'll just rattle your jewelry! » « Pour notre prochain titre, est-ce que les gens assis aux places les moins chères peuvent taper des mains ? Quant aux autres, vous n'avez qu'à agiter vos bijoux ! ».

Cette version fut un grand succès et elle a été reprise ensuite par nombre d'artistes, par exemple, The Mamas & The Papas, Bruce Springsteen, Ike & Tina Turner, The Kinks ou encore Dick Rivers.

Un air de famille #7

Un lecteur assidu de cette rubrique a attiré mon attention à propos de la pochette d'un album que nous apprécions tous les 2, le premier album du duo autrichien de musique electro cool Kruder und Dorfmeister, le très bon "G-Stoned" paru en 1993, à mettre en parallèle avec l'album du duo Simon & Garfunkel, "Bookends" paru en 1968. 

Impossible de ne pas voir, non seulement le lien de parenté entre ces deux photos mais également la ressemblance troublante entre Richard Dorfmeister et Art Garfunkel.

Mea Culpa....je suis passé à côté ! Merci à Frédéric Lablanquie pour cette excellente suggestion... 

Un air de famille #6

Dans cette série nous nous intéressons aux hommages, copies, plagiats ou moqueries de certaines pochettes. 

Là encore, impossible de manquer la ressemblance entre la pochette du deuxième album des Queen, "Queen II" paru en 1974 et celle de la compil de 2005 "Kurupt's Greatest" du rappeur Kurupt originaire de Philadelphie.

L'album "Queen II" est probablement le moins populaire de la bande de Freddy Mercury. Enregistré en moins d'un mois, et moyennement bien accueilli par les critiques, l'album proposant un mélange de Rock progressif, de Hard rock et de Heavy metal, restera néanmoins 29 semaines dans le classement des meilleures ventes. 

Le cliché est du au photographe britannique Mick Rock (NDLR bientôt un Post sur son travail), surnommé « l'homme qui a photographié les années 1970 » et qui donnera l'envie au groupe de reprendre cette pose pour le clip "Bohemian Rapsody".

Un air de famille #5

Les Parodies

La pochette de l'album des Beatles "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" de 1967 a donné naissance à de très nombreuses parodies. 

Comme promis, voici une nouvelle sélection... Le choix fut cornélien, celle avec Les Petits Poneys était rigolote, celle sur le Brexit intrigante, quand à celle sur les Rockers mexicains, elle est pour le moins exotique.....

Peut être pour un prochain Post...

# Une œuvre d'art à la maison pour le prix d'un album...!

Ce qui est chouette avec les bons disques c'est que, outre le plaisir pour les oreilles, c'est aussi la possibilité de s'offrir une belle collection d'œuvres d'art d'artistes très cotés. 

5 exemples :

• Blur - Think Tank - 2003 - (artiste: Banksy)

• Bobby “O” - I Cry For You - 1983 - (artiste: Roy Lichtenstein)

• Red Hot Chili Peppers - I’m With You - 2011 - (artiste: Damien Hirst)

• Smashing Pumpkins – Zeitgeist - 2007 (artiste: Shepard Fairey)

• David Sylvian - I Surrender Vingin - 1998 (artiste: Anish Kapoor)

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais.

Aujourd'hui, la sculpturale Grace Jones, le cubain Guy Cuevas et la chanteuse new-yorkaise Cristina.

Quel est leur point commun ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, le graphiste, illustrateur, photographe, metteur en scène et réalisateur de films publicitaires français Jean-Paul Goude.

Né en 1938 à Montreuil (93), il étudie à l'École nationale supérieure des arts décoratifs puis devient illustrateur en 1964 pour les magasins du Printemps. En 1970 il part vivre à New York où il devient directeur artistique du magazine Esquire. Dans les années 80 il réalise les pochettes des albums de sa compagne Grace Jones ainsi que pour de nombreux autres artistes. Ol lui doit également de nombreux films publicitaires passés à la postérité. Vanessa Paradis dans une cage à la manière de Titi le canari pour Chanel.... c'est lui. Les lutins rayés en rouge et blanc, sautant de diapo en diapo pour Kodak.... c'est encore lui. La voiture Citroën émergeant de la bouche de Grace Jones... toujours lui. On peut citer encore sa longue collaboration avec le couturier Azzedine Alaïa.

En 1989, il conçoit et réalise le magnifique (NDLR: je l'ai vu...) défilé sur les Champs Elysées pour le Bicentenaire de la Révolution. 

Jean-Paul Goude, un artiste qui laissera une indéniable patte créative sur au moins trois décennies.

Un air de famille #4

Dans cette série nous nous intéressons aux hommages, copies, plagiats ou moqueries de certaines pochettes.

Encore une pochette des Beatles, celle du magnifique "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" de 1967. Sûrement pas la plus copiée ou imitée, mais de toute évidence la plus parodiée. A voir le délire de certains de ces pastiches, il semble évident que les auteurs ont suivis à la lettre les paroles de "Lucy in The Sky with Diamonds"... Il y a bien sûr en 1967, la pochette du Frank Zappa avec son groupe The Mothers of Invention, celle du groupe parodique américain Big Daddy en 1992, celle du groupe de Hard Rock anglais Def Leppard en 2008, celle de Jun Fukamachi (Jazzman japonais) en 1977 et celle de Peter Knight & His Orchestra en 1967. Mais les parodies sont bien plus "Kitch" encore.... avec l'Ecole de Musique de Brooklyn, les Flaming Lips (Totalement psychédélique... NDLR) et encore celle du groupe The Easy Stars Lonely Hearts Dub Band (Totalement enfumée... NDLR bis). Il existe à ce jour plus d'une centaine de pochettes parodiques de cet album. 

Un air de famille #3

Dans cette série nous nous intéressons aux hommages, copies, plagiats ou moqueries de certaines pochettes.

Polices similaires, couleurs des caractères, photo en N/B, là aussi impossible de ne pas remarquer la ressemblance entre le premier album d'Elvis Presley sorti en 1956 et les albums "London Calling" des Clash (1979), celui de Big Audio Dynamite (1995), de la chanteuse K.D. Lang (2006) et le single collector adressé comme carte de vœux aux adresses de la mailing list du groupe anglais anarchiste, pop, punk Chumbawamba (1999).

Un air de famille #2

Dans cette série nous nous intéressons aux hommages, copies, plagiats ou moqueries de certaines pochettes. 

Impossible de ne pas remarquer une ressemblance entre le dernier album des Beatles, Let it Be sorti en 1970 et l'album de Gorillaz, Demon Days sorti en 2005. Si il n'est plus nécessaire de présenter l'album des Beatles, enfanté dans la douleur et la séparation des fab Four, l'album de Gorillaz mérite un coup de projecteur. 

"Demon Days" est le deuxième album du projet Gorillaz créé par Damon Albarn en parallèle de ses productions au sein du groupe Blur. Cet album sera un grand succès, N°1 au Royaume Uni et N°6 aux USA dès sa sortie. Vendu à plus de 8 millions d'exemplaires, il sera 5 fois disque de platine au Royaume-Uni et double disque de platine aux États-Unis. Les critiques de la presse spécialisée ne furent pas en reste : "Une grande incursion dans la fusion de hip-hop dans les musiques pop et rock" (Sputnik Music), "de la dark pop apocalyptique à son niveau le plus fin, le plus étrange" (Odyssey). 

Cet album sera aussi l'occasion de nombreuses collaborations avec notamment Neneh Cherry, De La Soul, Martina Topley-Bird, Dennis Hopper et Ike Turner.

Un air de famille #1

Dans cette série nous nous intéressons aux hommages, copies, plagiats ou moqueries de certaines pochettes. Commençons par celle qui le fut probablement le plus, Abbey Road des Beatles (1969)

Les reprises de cette photo iconique sont innombrables, certaines très étudiées, d'autres bricolées avec des montages approximatifs. Il y en a pour tous les goûts musicaux, et pour petits et grands... avec : Le groupe New York, Les moines du Couvent Saint Sauveur de Jérusalem, Kanye West, Benny Hill, Les Muppets et le groupe Red Hot Chili Peppers.....

Tout un art la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais. 

Aujourd'hui, le groupe new wave Echo & The Bunnymen et U2 en 87, Nick Cave en 97, Bruce Springsteen en 2005 ou encore Morrissey en 2012.

Quel est le point commun de ces 5 albums ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, le photographe et réalisateur néerlandais Anton Corbijn.

On lui doit également un très grand nombre de clips (plus de 80) pour Art of Noise, Propaganda, David Sylvian, Front 242, Joni Mitchell, Joy Division, Garland Jeffreys,  Bryan Adams, Nirvana, Johnny Cash, Grant Lee Buffalo, Red Hot Chili Peppers, Metallica,  Mercury Rev, Roxette, The Killers, Coldplay,  Arcade Fire, sans compter les 5 déjà cités mais également et surtout le groupe Depeche Mode avec qui la collaboration est permanente depuis 1987.

Et aussi plusieurs films et documentaires, dont le très bon "Control" en 2007, film biographique sur la vie de Ian Curtis chanteur du groupe Joy Division.  

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais.

Aujourd'hui, des univers SF inquiétants, avec le groupe The Shiver en 69, Emerson, Lake and Palmer en 73, le groupe Magma en 78, Debbie Harry (Blondie) en 81 et enfin le groupe Danzig III en 92. 

Quel est leur point commun ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, le plasticien, graphiste, illustrateur, sculpteur et designer suisse Hans Ruedi Giger, plus connu sous le nom H.R. Giger.

Fils d'un pharmacien de Coire, H.R. Giger né en 1940, étudie l'architecture et le dessin industriel à Zurich avant de se consacrer pleinement à ses créations artistiques. 

Durant toute sa carrière, il réalisera de nombreuses pochettes mais son œuvre maitresse demeure la créature et l'univers du film Alien pour le cinéaste Ridley Scott. Œuvre pour laquelle il recevra un Oscar en 1980. 

Il meurt en 2014 et est inhumé à Gruyères où un musée (que nous vous conseillons de visiter) est consacré à son travail.

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais.

Aujourd'hui, une belle série de portraits sérigraphiés avec les Rolling Stones et Paul Anka en 1976, Diana Ross et Billy Squier en 1982 et enfin Aretha Franklin en 1986. 

Quel est leur point commun ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, l'artiste new yorkais et roi du Pop Art, Andy Warhol. Avec ces pochettes, il n'en était pas à son coup d'essai. Dès la fin des années 40, il travaille pour le label Blue Note et signe des pochettes pour les Jazzmen Count Basie, Kenny Burrell ou encore Thelonious Monk. Puis ce sera le Velvet Underground (la banane), John Cale ou encore Liza Minelli. 

En matière de pochette, on peut déclarer qu'Andy Warhol connait la chanson.

L'art de la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais.

Aujourd'hui, une compile avec notamment Sonic Youth et Cabaret Voltaire, et les singles de David Bowie et Sylvester. 

Quel est leur point commun ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, l'artiste new yorkais Keith Haring qui révolutionna le street art et la scène du graffiti dans les années 80. En 1988, se sachant séropositif, il multipliera les actions artistiques en faveur de la fondation qu'il a créé pour recueillir pour les enfants malades et les associations d'aide aux malades du Sida avant de décéder, à 32 ans en 1990.

Tout un art la pochette, reconnaitre un disque au premier coup d'œil, voilà le signe d'une grande pochette qui marque et que l'on oublie jamais.

Aujourd'hui, Alain Bashung dans une atmosphère vaudou, les yeux d'Annie Lennox et Madonna en Country Girl. 

Quel est le point commun de ces 3 albums ? 

Le créateur des pochettes bien sûr, le photographe, publicitaire, vidéaste français Jean-Baptiste Mondino.